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La Brésilienne est le mannequin le plus riche de l’Histoire.
 
Depuis 2004, pour la dixième année consécutive, Gisele Bündchen est le mannequin le mieux payé au monde.
 
L’année dernière, elle a touché 42 millions de dollars (32 millions d’euros), soit six fois plus que la deuxième top sur la liste du magazine Forbes, l’Australienne Miranda Kerr.

 
 

Décryptage des recettes d’une incroyable femme d’affaires.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Elle est bonne élève !

 

Aujourd’hui, Gisele a tout pour elle, à commencer par son expérience.
A 33 ans, elle a passé plus de la moitié de sa vie dans le milieu de la mode, et cela n’a pas de prix.
Photographiée depuis des années par les plus grands – Mario Testino, Nick Knight, Mert Alas et Marcus Piggott –, qui la considèrent désormais comme une amie, elle connaît tous les stylistes, couturiers et mannequins de premier ordre.
Bonne élève, Gisele a appris toutes les langues utiles pour assurer sa carrière mondiale.
Outre son portugais natal, elle parle couramment l’anglais, l’italien, l’espagnol, et connaît quelques rudiments d’allemand et de français.
Elle travaille au moins dix heures par jour et, au plus haut de sa gloire, elle participait à trente défilés par saison : une vraie performance sportive !
La nature l’a dotée de jambes interminables, d’une peau cuivrée et de traits éternellement juvéniles, mais ce qui distingue Gisele des autres « canons », c’est sa motivation et sa détermination.

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Elle est partie de rien !

 

Sa belle histoire a tout pour séduire les Américains.
Gisele naît en 1980 dans le village d’Horizontina, au Brésil.
Son père travaille dans le bâtiment, sa mère est guichetière dans une banque.
A l’adolescence, son 1,80 mètre lui vaut le surnom d’Olive Oyl (la femme de Popeye).
Comme dans un conte de fées hollywoodien, elle est repérée dans un McDo de Sao Paulo.
Elle s’inscrit alors à quelques concours de mannequinat locaux, puis exporte ses talents à New York et en Europe.
Gisele a tout juste 16 ans lorsqu’elle défile pour Oscar de La Renta.
L’année suivante, elle participe aux shows d’Alexander McQueen, de Dolce & Gabbana et de Versace.

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Elle est plantureuse !

 

La réussite de Gisele Bündchen ouvre rapidement la voie à l’idéal de beauté brésilien qui marque le mannequinat de la fin des années 1990.
Le Brésil représente le galbe, les courbes, les poitrines rebondies et la peau bronzée : un retour à la chair, aux antipodes du filiforme qui prévaut alors.
Le photographe de mode Mario Testino évoque ses batailles avec les rédacteurs en chef des magazines : « Le nez, la taille, la poitrine – ils voyaient des problèmes partout. Un an plus tard, tout le monde la voulait. »
Gisele devient ainsi la première vraie top-model depuis l’ère où Claudia Schiffer et Naomi Campbell régnaient sur les podiums, au début des années 1990.
Son surnom – « la gazelle » – est bien trouvé.
Se pavanant sur les podiums, Gisele attire l’attention des tabloïds qui baptisent ses seins « Gisele Two », puis la surnomment « la poitrine du Brésil ».
Gisele déclare qu’elle ne défilera jamais seins nus ? Les photographes de mode entament une campagne ironique intitulée « Free the Gisele Two » (« Libérez les seins de Gisele »), criant leur slogan lors des défilés, allant jusqu’à l’imprimer sur leurs tee-shirts.

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Elle est raisonnable !

 

« Son visage est connu, son nom est reconnu. Il ne me vient à l’esprit aucune autre fille que les gens reconnaîtraient dans la rue », déclarait Claudia Schiffer en 2007.
A l’inverse d’une Kate Moss, troisième top du classement de Forbes, et fêtarde décomplexée, Gisele Bündchen est accro au boulot.
« Certaines personnes commencent le mannequinat parce qu’elles veulent être top-model, avec les fêtes et la reconnaissance qui va de pair. Et puis il y a les gens comme moi », déclarait Gisele au magazine Vanity Fair, en 2004.
« Je viens d’une famille simple, et pour moi, le mannequinat était une chance de gagner de l’argent et de créer une entreprise. »
A ce moment-là, Gisele a déjà lancé sa ligne de sandales Ipanema via le label Grendene.
Grâce à la ligne de Gisele, représentant 63 % de ses exportations annuelles et 25 millions de paires vendues par an, Grendene concurrence aujourd’hui le leader du marché, les tongs Havaianas.

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Elle sait utiliser son image !

 

En 2010, Gisele fonde sa propre marque de cosmétiques, Sejaa Pure Skincare, puis une ligne de lingerie, Gisele Bündchen Intimates.
Une activité commerciale typique, qui a déjà réussi à quelques top-models, comme Elle Macpherson.
Naturellement, Gisele s’affiche en tant que vedette de ses propres campagnes de pub et la marque Bündchen continue de prospérer.
Soignant son image, elle ne fait désormais que quelques apparitions rares et remarquées.
Depuis qu’elle a officiellement pris sa retraite des podiums, en 2001, sa participation aux défilés est mesurée.
Seules ses campagnes publicitaires génèrent un vrai profit.
S’il n’y a pas beaucoup d’argent à gagner lors des séances photo pour les magazines, ses apparitions en couverture du Vogue anglais, en septembre 2011, ou du Vogue italien, en juillet 2013, lui assurent une place de premier plan dans le monde de la haute couture.

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Elle n’est pas snob !

 

Dans les dernières campagnes publicitaires de Louis Vuitton, Versace, Chanel Beauté, du bijoutier David Yurman, Gisele est toujours là, indétrônable.
Mais cette image luxueuse est en réalité assez éloignée de son vrai business.
Si Gisele est immédiatement identifiable, c’est grâce aux campagnes des marques grand public, telles que H&M et Esprit.
Son visage est placardé pendant des mois sur les bus, les panneaux publicitaires et dans les très nombreux magasins de ses marques de vêtements.
Elle travaille comme directrice de création pour une ligne de C&A.
Entre 1999 et 2006, elle est aussi l’un des mannequins du géant de la lingerie Victoria’s Secret, dont le défilé, diffusé sur Internet et en première partie de soirée sur la chaîne américaine CBS, est le plus regardé de la planète.
Son image populaire encourage de nombreuses marques grand public à faire appel à elle : lorsqu’elle a incarné le shampooing Pantene de Procter & Gamble (en 2010), les ventes aux Etats-Unis et en Amérique du Sud ont explosé de 40 % !
Aucun directeur de marque un peu sensé ne peut ignorer de tels chiffres.
L’économiste américain Fred Fuld a même été jusqu’à développer le Gisele Bündchen Stock Index en 2007, une étude comparative établissant la courbe de performance des marques associées à Gisele.
La première année, Gisele culminait à + 29 %, contre + 6,5 % pour la courbe du Dow Jones.
Son indice n’a cessé depuis de grimper.
Déjà, en 2006, Anna Wintour, la toute-puissante rédactrice en chef de l’édition américaine de Vogue, déclarait que Gisele était le mannequin du millénaire.
Une affirmation un peu excessive… et pourtant vraie.
Tout comme le magazine Forbes, qui assurait en 2011 qu’elle pourrait devenir la première top-model milliardaire.
Gisele est devenue le mannequin le plus riche de l’histoire en 2009, avec une fortune personnelle atteignant les 150 millions de dollars. Aujourd’hui, elle a dépassé les 250 millions.
Ces chiffres, encore plus affolants que ses courbes, donnent tout son sens au mot « top ».

 
 

Source de l’article : Le Parisien Magazine.

 
 

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